Monsieur Jean-Pierre Pernaut,
Vous venez de vous "énerver" contre l'état Français suite à la privatisation d'une plage publique au profit du roi d'Arabie Saoudite en tenant ces propos :
«C'est ballot! J'aurais dû penser à faire privatiser ma plage le temps
des vacances… Mais là où je suis l'Administration fait le contraire.
Elle emmerde les plagistes (et les vacanciers) en multipliant les
contrôles, en mesurant la distance des matelas de la mer, la largeur des
espaces qui ont été réduits cette année. 6000 emplois perdus cet été sur le littoral… Qu'importe, pour eux, faut
contrôler pour faire de la place avec de gros PV si on dépasse de 10
centimètres! Et pourquoi pas à Vallauris? Et le plus sur ma plage, c'est
que les fonctionnaires très zélés ont fait retirer des fauteuils de
plage. Pour eux, une plage privée, c'est pour bronzer allongé sur des
matelas. Pas assis. Se foutent du monde et ça donne envie de partir dans
des pays où on peut passer des vacances tranquilles. Ah j'oubliais… Ça
donne bougrement envie de partir ailleurs… ou de filer un grand coup de
balai dans toutes ces règles à la con.»
Dans le fond, vous auriez totalement raison si... et là, arrive mes questions :
Questions :
"Vous êtes vous insurgé de la même façon
lorsque Nicolas Escroc-Zy de Nagy Bocsa
a laissé Kadhafi planter sa tente dans les jardins de l’Élysée ???"
"Aviez-vous réagi avec la même véhémence
lorsque notre petit monarque
avait reçu en grandes pompes et talonnettes surdimensionnées
les Ben Ali, Moubarak, Assad
et autres dictateurs ?"
"Besoin quand même de faire le buzz,
même pendant vos vacances ?"
Bref, tout ça pour dire, Monsieur Pernaut, que c'est bien de crier au loup mais en tant que journaliste, vous n'avez deux solutions qui s'offrent à vous :
- Vous contentez de lire les textes au J.T., rien que les lire...
- Ou l'ouvrir à chaque fois et pas seulement en fonction du bord politique concerné par votre mauvaise humeur.
Oui, vous avez raison de râler contre la présence de ce sinistre individu sur notre littoral public mais aujourd'hui, votre coup de gueule ressemble plus à du "socialisme-bashing gratuit" qu'à une quelconque objectivité journalistique...
