Délocalisation familiale...

A tous,

Petite précision avant de démarrer mon questionnement.

Cela fait une semaine que je n'ai pas posé de questions et pourtant l'actualité m'offrait un étalage de choix :

• L'affaire DSK, qui n'en fini pas de dégouliner (sic...) dans les médias,
• L'affaire Karachi où ils tombent les uns après les autres sans jamais être au courant de rien,
• La crise, prétexte anti-social de destruction de nos acquis,
• Les Bettencourt, histoire familiale sordide, le tout au frais du contribuable,
• Les affaires aux P.S. (il fallait bien qu'ils s'y mettent eux aussi),
• La multiplication des candidatures embarassantes à droite,
• sans compter les nombreuses et nauséabondes interventions de tous les ministres pour justifier les choix de leur big little boss...

Bref, tout ça pour dire qu'il m'est un peu difficile de suivre vu le nombre ahurissant d'évènements politiques ou prétendument politiques...

Mais ce matin, je retiens un évènement :

"Le hold-up de Monsieur Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa

sur l'idée (loin d'être nouvelle) de François Bayrou,

à savoir, produire en France..."

Et donc :

Monsieur Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa,

Vous avez déclarez lors d'une de vos visites de candidat à la présidentielle (même si Madame Nadine Morano s'évertuait à dire ce matin que vous n'étiez pas en campagne... Euh, vous nous prenez vraiment pour des billes), bref, vous avez lancé votre nouveau slogan publicitaire :

"Produire en France".

Mais, car il y a toujours un mais, ce slogan a raisonné bizarrement dans ma tête ce matin lorsque je me suis rappelé d'une petite phrase dite par votre propre frère, il y a deux semaines, Guillaume Sarkozy de Nagy-Bocsa, Délégué Général du groupe Malakoff Meredic et ancien membre influent du CNPF puis du MEDEF :

"Je suis fier d'être un patron français qui délocalise..."

Source : L'Expansion.fr

Questions :

"Vous en pensez quoi de la sortie... de route

de votre frère ?"

"Est-ce que cette idée doit s'appliquer à tous

les patrons français

et votre famille sera épargnée ?"

"Est-ce juste un slogan,

ou pensez-vous vraiment ce que vous dites ?"

"Encore une idée marketing

qui restera sans suite ?"

"Depuis 2007, 1 000 000 d'emplois ont été détruits,

avec cette idée,

vous espérez revenir à l'équilibre d'ici mai 2012 ?"

"Reprendre l'idée de Monsieur François Bayrou,

c'est lui dire

"Nous sommes pareils, revient à la maison" ?"

"Quand parlerez-vous de relocalisation

des capitaux  des grandes fortunes françaises ?"

"Et si vous vous délocalisiez vous-même ?"