Des victimes toujours condamnées, des bourreaux jamais inquiétés... La droite, comme d'hab...

Messieurs les grabataires de l'état,

Oups, pardon... Messieurs des adeptes de la sieste au Palais du Luxembourg...

Oups, re-pardon... Messieurs les sénateurs,

(Ndlr : Finalement, ce ne sont que des pléonasmes...)

Vous avez annulé hier une disposition qui pénalisait les clients de prostitués et avez rétabli le délit de racolage passif...

Source : Le monde.fr

Questions :

"Ne pas pénaliser les clients

vous éviterait d'être vous-même

condamné, non ?"

"Donc, vous interdisez à ces femmes de travailler

mais vous continuerez à utiliser leurs services ?"

"A quand la première amende

à Nicolas Escroc-Zy

pour racolage passif d'électeurs et d'idées du FN ?"

Bref, tout ça pour dire qu'une fois de plus, vous punissez les victimes et légitimez les bourreaux...

La prostitution a certes toujours existé mais au lieu de pénaliser ces femmes et ces hommes :

• Pourquoi n'avez-vous pas le courage d'encadrer une bonne fois pour toute ce métier ?
• Pourquoi ne ré-ouvrez-vous pas les maisons closes ce qui permettrait à l'état d'exercer un vrai contrôle autant sanitaire qu'humain ?

Vous n'arriverez pas à supprimer la prostitution. Jamais. C'est impossible. Même dans les théocraties les plus dures, la prostitution existe... Alors, dans notre petite démocratie, comment serait-il possible de supprimer ce qui convient parfaitement au plus grand nombre d'entrevous...

Alors au lieu de légiférer toujours dans le même sens, vous feriez peut-être mieux d'ouvrir vos esprits (plutôt que vos portefeuilles pour une gâterie par-ci, par-là) et d'aider ces femmes et ces hommes qui n'ont souvent pas d'autre choix et ainsi de cesser de les condamner à des peines qui ne règleront pas les vrais problèmes...

Pour mémoire, beaucoup de prostitués payent des impôts, beaucoup d'impôts, payent la sécurité sociale, payent des cotisations retraites mais... n'ont droit à rien lorsqu'elles arrêtent leur activité... C'est à cette problématique qu'il faut réfléchir et pas à vos petits arrangements pseudo-moraux d'une droite perverse et consommatrice.