Hier, au Grand Journal (oui, je sais, le nouveau format est à chier mais bon... On peut faire des entorses parfois), donc, hier au Grand Journal, étaient invités deux journalistes de la Voix du Nord parce qu'ils ont écrit un article à charge sur l'éventualité d'une confiscation des pouvoirs dans la région Nord par le FN de Marion Anne Perrine Le Pen, fille du facho de Saint Cloud...
La Une est du 30 novembre 2015
Ce qui me scotche le plus dans cette histoire c'est que La voix du Nord soit obligée de se justifier... D'expliquer le pourquoi du comment... De dire leurs motivations... D'exprimer leur opinion... Bref, comme s'ils avaient osé toucher la vierge (qui, en tout état de cause, ne l'est plus depuis bien longtemps déjà...).
C'est un journal d'informations (indépendant, rareté éditoriale aujourd'hui...) qui publient des informations sur un sujet, le FN, en l'occurrence...
Questions :
Où est le problème ?
Pourquoi
les journalistes inquisiteurs
n’interrogent-ils pas plutôt le FN
pour qu'ils
s'expliquent sur ce qui est publié ?
Y aurait-il un problème avec la
qualité des informations publiées ?
S'agirait-il de vérités
indéfendables et/ou inavouables ?
Si tout est faux,
cela ne devrait être qu'un jeux d'enfants gâtés/pourris
pour les experts en "com ratée"
et en "dédiabolisation pathétique"
du FN à démonter, non ?
Mais non, ces sont les journalistes qui doivent s'expliquer...
Sans compter qu'évidemment, le sujet des subventions que la grosse blonde vulgaire veut supprimer a été abordé et oh surprise, le journal ne touche aucune subvention !!! Merde, un coup d'épée médiatique dans l'eau crasseuse de la créature du mal...
C'est moi ou ça tourne à l'envers en ce moment ?!?!
Bon, en même temps, c'est le Grand Journal... La pauvre Maïtena a besoin d'audience, il faut racler le fond des chiottes pour attirer la pauvre ménagère de moins de 50 ans en mal de sensations politiques... D'ici quelques semaines, la ménagère de moins de 50 ans du Nord, elle va en avoir des sensations... Mais bon, c'est une autre histoire qui débutera... Nous aurons l'occasion d'en reparler...
Et aujourd'hui, 1er décembre, la Une, c'est ça :
Et aujourd'hui, 1er décembre, la Une, c'est ça :
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