"Le Voile, c’est un rapport obsessionnel au corps, à la chair, au sexe.
Le voile, c’est le contrôle de la sexualité des femmes. Ne soyons pas
assez naïfs pour croire que le Hijab
serait acceptable, voire progressiste alors que la Burqa serait
rétrograde et inacceptable. La différence entre les deux ne tient qu’à
la taille du tissu. La signification reste la même : la manifestation
archaïque de l’oppression et de la soumission des femmes. Ces femmes
prétendent qu’elles se voilent pour ne pas attirer le regard des hommes
et réveiller leurs pulsions. Cette conception qui considère la femme
comme une « tentatrice inassouvie » et l’homme comme un « perpétuel
prédateur » est totalement infantile et primaire.
Je n’ai pas honte d’être née femme. Je n’ai pas à m’en excuser. Je n’ai pas à m’en cacher. Les Islamistes rendent les femmes coupables de leurs désirs, de leurs misères et de leurs frustrations sexuelles. Ce sont des malades du sexe. La haine et la soumission des femmes cristallisent leur idéologie. Il ne peut y avoir des femmes libres et émancipées dans un Etat islamique, ni d’hommes d’ailleurs. Engels avait raison de dire que « le degré d’émancipation de la femme est la mesure du degré d’émancipation générale ».
Il n’y a que dans les pays qui chosifient les femmes que la chair devient l’objet de fantasmes permanents, que la misère sexuelle s’installe et que des névroses et démences collectives se développent, allant même jusqu’à autoriser le « mariage provisoire » ou « mariage de plaisir », véritable couverture religieuse à la prostitution."
DJEMILA BENHABIB
Extrait de Ma vie à contre-Coran - 2009
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