A tous,
J'ai retrouvé dans mes archives, cette lettre ouverte qui a beaucoup circulée en 2005 au moment de l'instauration de ce vol manifeste de l'état sur le plus grand nombre.
Lundi de Pentecôte...
Lettre ouverte au peuple français victime de l'escroc de l'Élysée et de celui de Matignon.
Je suis un citoyen et un salarié français.
En tant que tel :
- je paye l'impôt sur le revenu ;
- je paye la taxe d'habitation ;
- je paye la taxe foncière ;
- je paye la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) ;
- je paye la taxe sur les produits pétroliers ;
- je paye la redevance télévision ;
- je paye des contributions sociales- je paye des contributions retraites ;
- je paye le 1% solidarité (solidarité des fonctionnaires envers les chômeurs du privé, beaucoup l'ont oublié...) ;
- je paye des cotisations sociales lorsque j'achète de l'alcool ou des cigarettes ;
- je paye mes amendes le cas échéant (c'est très facile d'être un "cas échéant" depuis Sarkozy) ;
Je suis pour l'impôt, je suis pour qu'il soit équitable et pour une contribution de tout citoyen à l'élaboration collective de la communauté humaine.
L'impôt permet à la collectivité de faire œuvre de solidarité et de rendre les services que nous sommes en droit d'attendre pour nous et pour nos concitoyens.
Or, aujourd'hui, un escroc dont la place devrait être en prison et non à l'Élysée et un maquignon retors veulent me faire payer un crime que je n'ai pas commis.
Ils me demandent, le lundi de pentecôte, de faire un Travail d'Intérêt Général (T.I.G) (pour ceux qui l'ignorent: mesure pénale substitutif d'une peine de prison) pourtant :
- je ne suis pas responsable de la mauvaise gestion des fonds publics ;
- je ne suis pas responsable des cadeaux fiscaux faits aux plus nantis au détriment des personnes les plus démunies ;
- je ne suis pas responsable de l'imprévoyance des pouvoirs politiques et de l'incurie des ministres (ir)responsables ;
- je ne suis pas responsable de la dérive mercantile des maisons de retraites ;
- je ne suis pas responsable du manque de personnel soignant dans les dites maisons et de leur manque de qualification ;
- je ne suis pas responsable du manque d'inspecteurs des DDASS et du manque de contrôle et d'encadrement des maisons de retraites ;
- je ne suis pas responsable de l'extrême dégradation des services d'urgence et plus généralement de la dégradation des conditions de travail et d'accueil de l'hôpital public ;
- je ne suis pas responsable des milliers d'heures d'aide-ménagère qui ont été supprimées faute de crédit ;
- je ne suis pas responsable d'une société qui éloigne les familles car la "mobilité" est devenue une valeur d'insertion professionnelle et sociale ;
Avec un cynisme écœurant et un aplomb effarant, on me demande de faire œuvre de solidarité ? !!
- Solidarité ? Alors que dans le même temps l'impôt sur les grandes fortunes a été diminué !
- Solidarité ? Alors qu'un grand patron se paye une retraite dorée de 87 millions d'euros (soit globalement 6 000 ans de salaire d'un smicard) ? !
- Solidarité ? Alors qu'à peine au pouvoir les ministres ont multiplié par 7 leurs "indemnités" ? !
- Solidarité ? Alors que nos patrons délocalisent a tout va, créant du chômage et ne payent plus d'impôts en France ?!
- Solidarité ? Alors que l'impôt sur les société a baissé de 30 % ? !
- Solidarité ? Alors que le déficit de la sécu est notamment du à de grandes entreprises qui ne payent pas leurs cotisations sociales en toute impunité ...
Monsieur Chirac ! Monsieur Raffarin ! Ne venez pas me parler de solidarité !
Je ne suis pas dupe de vos mensonges, de vos veuleries, de vos tromperies.
Je ne travaillerai ni ce lundi de pentecôte ni tous ceux a suivre !
Et ce jusqu'à l’âge de la retraite (a 65 ans si je veux partir avec quelque chose de décent compte tenu votre reforme inique).
J'appelle tous mes concitoyens a en faire autant, le 16 mai : Sabotons l'offensive des politiques au service du MEDEF !!
- personne dans les écoles, ni profs, ni élèves !
- personne dans les bureaux !
- personne dans les usines !
- personne dans les magasins, ni clients (surtout pas !), ni caissières !
Mais n'allez pas travailler !!!
Seul un mouvement populaire de grande ampleur pourra montrer notre détermination.
Ensemble nous vaincrons !
Ensemble nous pourrons exiger d'autres solidarités, plus justes, plus humaines ! Question :
"Finalement, qu'y-t-il de différent
entre la politique de Monsieur Jacques Chirac
et la rupture de Monsieur Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca ?"
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