Prime à l'échec... Ou l'art de tout rater...

Monsieur Sarkozy de Nagy-Bocsa,

Voici quelques situations, euh, incompréhensible :

Daniel Bernard, PDG du groupe Carrefour, quitte son poste avec une indemnité de 9,8 millions (correspondant à trois ans de son salaire ou 598 années de SMIC) assorti d'un chèque de 29 millions au titre de "retraite-chapeau". Son principal objectif était de redresser le cours de Bourse de Carrefour, mission totalement ratée.

Daniel Boutton, PDG de la Société Générale, est débarqué et empoche 1.3 millions d'euros alors que des milliers de français ont perdu leur économies et que la banque à été aidé (sans contre-partie) par l'état

Patricia Russo, PDG d'Alcatel Lucent quitte le groupe et empoche 6 millions d'Euros suivi de Serge Tchuruk, ancien Directeur Général qui lui, quitte le groupe avec 5.7 millions. Ces deux personnes sont à l'origine de 12 500 licenciements.

Noël Forgeard, PDG d'EADS part avec 8.5 millions d'Euros alors qu'il est accusé de délit d'initiés.

Antoine Zacharias, Directeur Général de Vinci part avec  13 millions d'Euros et est accusé d'abus de pouvoir lors de sa gouvernance.

Questions :

"Donc, pour vous, c'est normal ?"

"Avez-vous compris qu'une prime

s'accorde lorsque l'on réussi quelque chose

et non quand on le foire totalement ?"

"Elle est où la moralisation dont vous

n'avez cessé de parlé

dans les premiers jours de la crise de 2008 ?"

"Savez-vous faire la différence entre

réussir quelque chose et rater la même chose ?"

"Donc, si je suit votre immobilisme

devant ces situations aberrantes,

lorsque vous quitterez l'Elysée en 2012,

vous vous attribuerez une super prime, non ?"