Le bon sens loin de chez nous...

Monsieur François Fillon,

Monsieur Sarkozy de Nagy-Bocsa,

Ça y est, c'est fait, après la grande fête du G20 où les Grecs s'en sont pris plein la gueule, c'est à notre tour.

Vous avez annoncé le 3ème plan de rigueur de l'année, plan de rigueur censé diminuer le déficit public, suite à une sombre histoire d'irresponsabilité bancaire datant de 2008.

Vous avez employé des mots forts, pour la première fois, des mots tel que :

Faillite

Effort

Sacrifice.

Et vous nous avez distillé une suite de "mesures" censé nous sauver :

• Hausse de la TVA réduite (cette phrase sonne bizarre, là, non ?)
• Hausse temporaire de l'impôt sur les sociétés de 5% (pour deux ans)
• Avancement de l'âge de départ à la retraite à 62 ans de 2018 à 2017
• Gel du salaire du Président de la République et des ministres
• Gel des allocations familiales
• Indexation des minima sociaux sur le taux de croissance et non sur l'inflation

D'après un article du Monde, l'effort se réparti comme suit :

Source : LeMonde.fr

86 % de ces nouvelles hausses d'impôts toucheront principalement les classes moyennes et pauvres.

Questions :

"C'est donc ça,

pour vous la justice sociale ?"

"La vitesse du son n'est pas la même pour vous ?

Depuis 2008, tout le monde dit que la situation est pourrie,

et c'est seulement maintenant que l'info

est arrivée à émoustiller l'un de vos neurones ?"

"Euh, est-il bien clair pour vous

que les restaurateurs ne pourront pas

répercuter la hausse de leur TVA d'1.5 %

alors qu'ils n'ont pratiquement

pas répercuté votre cadeau fiscal électoral

lors de la baisse de la TVA de 14.1 % ?"

"Geler un salaire qui a été augmenté

de 172 %,

vous avez mis du temps pour trouver

une idée aussi lumineuse ?
Mais comment va-t-il faire ?"

"Total va payer ses impôts en France !?!?!"

"Liliane Bettencourt va payer des impôts ?!?!?"

"Indexer les minima sociaux

sur la croissance,

euh, cette idée, elle est de qui ?"

"Monsieur Sarkozy de Nagy-Bocsa,

vous préférez faire le beau à côté de Barack Obama

plutôt que de venir nous exposer vous-même

vos super idées anti-crise ?"

"Hausse d'impôts sur les sociétés... provisoires,

augmentation de la TVA réduite... définitive ?"

"Euh, vous avez oublié les banques

ou ont-elles exercés une fois de plus

leur chantage habituel ?"