Monsieur Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa,
A la une de Libération aujourd'hui, j'ai eu l'étrange suprise de voir que vous seriez "pour" le mariage gay et que vous l'incluriez dans votre programme de 2012.
Questions :
"Euh, c'est une blague ?"
"Vous faites les fonds de tiroirs ?"
"Vous savez que le racolage
actif ou passif (hum hum...)
est interdit par la loi ?
(Ndlr : les lois sur le racolage sont d'ailleurs les votres...)"
"Qu'en pense Monsieur Christian Vanneste,
condamné à plusieurs reprises pour propos homophobes ?"
"Pourquoi maintenant ?
Vous n'avez pas eu le temps de légiférer sur ce sujet
depuis que vous êtes notre "mauvais" roi ?"
"N'est-ce pas un peu grossier
de faire cette proposition alors que votre parti,
vos chiens de garde et vous-même
n'avez jamais été aussi proches des idées du Front National ?"
"Et que pense les anciens d'extrême droite
comme Messieurs Madelin, Novelli,
Goasguen ou Longuet
ou encore votre nouveau conseiller en arrivage
direct du Front National ?"
"Après les arméniens, voici les gays,
la prochaine tentative de récupération, c'est quoi ?"
"Avant de tenter grossièrement de récupérer le vote gay,
pourquoi ne commencez-vous pas
par faire modifier la loi qui interdit toute forme
de soins funéraires décents aux personnes
décédées des suites d'un sida ?"
"Après avoir enculer le peuple français
en 2007 avec vos fausses promesses,
vous tentez de nous "prendre" pour des cons
qui n'auraient rien compris à votre petit jeu mesquin ?"
Et je concluerais pas cette petite phrase de Jean-Luc Roméro dans Libération qui, si vous y réfléchissiez juste une seconde, si vous en êtes capable évidemment, prouverais que votre promesse est purement racoleuse et ne sera, comme la plupart de vos promesses, suivie d'aucun effet :
"Aujourd'hui, il faut être honnête :
un gay qui vote conservateur,
c'est comme une dinde qui vote pour Noël."
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