Monsieur Claude Guéant,
Après la très pathétique histoire des deux tableaux hollandais de Andries van Eertvelt surévalués par vous, arrive maintenant cette histoire de tableau offert au Ministre de l'Intérieur et gardé par vous.
Vous avez reçu, en 2011, des mains d'Alassane Ouattara (le président Ivoirien mis en place par votre gouvernement parce que le précédent ne vous plaisait plus) un tableau de James Houra représentant un couple africain, naïf et coloré.
Vous n'avez semble-t-il pas respecté une circulaire de votre chef de l'époque, monsieur François Fillon qui vous ordonnais de rendre ce tableau à l'Etat français. Je vous permet de vous remettre cette circulaire, au cas où vous auriez retrouvé la connaissance de la lecture et au cas ou vous auriez oublié que les lois s'applique aussi à vous :
"Les cadeaux offerts aux membres
du gouvernement ou à leur conjoint,
dans le cadre de l'exercice
des fonctions gouvernementales,
notamment à l'occasion des visites
effectuées à l'étranger (...) sont,
pour leurs auteurs,
la manifestation de la volonté d'honorer la France.
C'est donc à l'Etat qu'ils s'adressent,
au-delà de la personne du récipiendaire (...).
Il est par conséquent normal
qu'ils n'entrent pas dans le
patrimoine personnel du ministre
ou de sa famille."
Afin de justifier votre vol, car il n'y a pas d'autre mot, voici votre argumentaire de défense :
"La lecture faite sur Internet
de cette circulaire n'est pas exacte".
"C'est oublier le critère de valeur,
or ce tableau n'a pas de valeur marchande
mais il a une valeur affective bien réelle."
Questions :
"Voleur un jour,
voleur toujours ?"
"Et donc, vous,
après l'histoire des deux tableaux hollandais,
vous savez dire qu'un tableau
a une valeur marchande ou non ?"
"Est-ce parce que c'est une tableau
fait par un "noir" ou un descendant d'esclave
(ndlr : je fais une petit lien, tout petit, avec mon message précédent au sujet des descendants d'esclaves : http://www.traumat.blogspot.fr/2013/05/les-descendants-desclaves-vont-etre.html)
qu'il n'a aucune valeur marchande ?"
"C'est donc comme cela que vous respectez
les artistes ?"
"C'est donc comme cela que vous respectez
les lois françaises ?"
"C'est donc comme cela que vous avez
dirigez nos vies ?"
"Combien d'autres magouilles
allons-nous découvrir ?
"Combien de temps encore
allez-vous continuer de vous enfoncer,
de vous perdre dans des explications
plus foireuses les unes que les autres ?"
"Euh, vous êtes avocat semble-t-il,
vous défendez tous vos clients
avec des arguments aussi nuls ?"
"Rassurez-moi,
vous n'avez jamais gagné le moindre
procès avec une rhétorique
aussi grotesque ?"
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