La santé publique... A deux vitesses !!!

Madame Marisol Tourraine,

Hier, vous avez exprimé votre colère suite au vote des députés, en pleine nuit, de la loi Macron qui assouplit la loi Evin avec l'argument suivant :
 

"Le vote de cette nuit est un coup dur porté à la santé publique.

Je regrette que la loi Macron serve à détricoter la loi Evin"

Questions :

"Selon vous, assouplir la loi Evin, c'est porter un coup dur

à la santé publique

mais supprimer 20 000 postes dans les hôpitaux publics,

c'est sauver la santé publique ?"

"N'avez-vous pas une vision étrange de la santé publique ?"

"Ça y est, vous venez de comprendre

que NOTRE santé n'a aucune valeur

aux yeux des députés lobbyistes vinicoles ?"

"Interdire, toujours interdire...

C'est vraiment la seule solution ?"

"Éduquez et prévenir, c'est vraiment impossible ?"

Madame, peut-être serait-il temps d'être logique avec vous-même et ne pas dire n'importe quoi, en tout cas, tout et son contraire.

Vous venez revendiquer "la santé publique" pour vous mettre en opposition au très libéral et droitier  ministre de l’Économie, Monsieur Emmanuel Micron (Très bon surnom donné par Michel Onffray hier dans "le Petit Journal") et vous voulez supprimer dans le même temps 20 000 postes dans les hôpitaux publics dans le seul but de faire des économies de bout de chandelle réclamées par une bande de bruxellois incompétents...

Seriez-vous en train de comprendre que la Loi Micron est en train de détricoter notre tissus social acquis au prix d'une lutte sans merci par le peuple de gauche depuis plus d'un siècle ?

Madame, que vous le vouliez ou non, votre gouvernement n'est plus de gauche depuis un moment. Il est simplement aux ordres de Bruxelles, des banquiers rapaces et des lobbys... Réveillez-vous !!!

A un moment, il va falloir être un peu plus cohérente, non ?