Madame Marion Anne Perinne le Pen,
Depuis plusieurs semaines vous criez au loup concernant vos difficultés à récupérer 500 parrainages pour vous présenter à l'élection présidentielle 2012 et vous réclamez à corps et à cris (en menaçant même vos adversaires de représailles) que ces parrainages soient anonymes.
Bon, le Conseil vous a une nouvelle fois fait comprendre que la loi s'applique à tout le monde et que la politique n'est pas une question d'exception. Déboutée…
J'ai bien réfléchi à l'idée de l'anonymat et je suis arrivé à la conclusion suivante :
"Un président de la République
est le représentant légal et démocratique d'un vote citoyen."
Il y a en France 47 000 grands électeurs dont 36 000 maires. 500 signatures représentent 1.1 % de tous ces grands électeurs.
"Ne serait-il pas logique qu'avant de vouloir
gouverner un pays tout entier,
vous ayez un nombre d'élus locaux suffisants
pour rendre votre candidature cohérente et légitime ?"
"Comment se fait-il que vous n'arriviez
pas à avoir suffisamment élus locaux
communes à 17.72 %(*) de la population ?
(* : Résultat de votre père à l'élection scandaleuse de 2002)"
"Est-ce que ce déchaînement de cris
n'est pas finalement qu'un leurre
afin d'éviter de parler de votre programme
ou de votre absence de programme ?"
"Lors des élections de 2002 et 2007,
vous avez rencontré les mêmes problèmes avec les signatures,
pourquoi n'avez-vous saisi le Conseil Constitutionnel
que maintenant ?"
"Depuis 2002, vous n'avez pas eu le temps ?"
"Crier au déni de démocratie
de la part d'un parti génétiquement anti-démocratique,
est-ce bien cohérent ?"
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