Quand l'anti-démocratie crie au déni de démocratie

Madame Marion Anne Perrine Le Pen,

Vous avez dit, suite à votre problème récurrent de récupération de parrainages des grands électeurs pour la présidentielle 2012 :

"Les électeurs qui sont les miens se vengeraient

très certainement sur ceux qu'ils considèrent

(comme ayant) une responsabilité

dans la persistance d'un système antidémocratique,

à savoir Nicolas Sarkozy

et ses candidats aux législatives"

Questions :

"Comment un parti aussi anti-démocratique

que le votre, peut-il, sans cesse,

crier au déni de démocratie ?"

"N'y a-t-il pas quelque chose

de fondamentalement incohérent

dans ce cri d'alarme des bas-fonds ?"

"Quand allez-vous cesser d'agiter votre problème
des "500 signatures"

ou est-ce le seul moyen que vous et votre père

ayiez trouvé afin d'éviter d'avoir à aborder
le sujet principal de fond : votre programme ?"

"Donc, pour vous,

la politique se fait à grand coup de menaces

et de vengeances ?"

"Qu'allez-vous faire pour vous venger ?

- Ne pas aller voter ?

- Crier toute nue devant le siège de l'U.M.P. (votre succursale) ?

- Organiser un coup d'état ?"

"Est-ce que la vengeance serait

notre sort à tous si nous, opposition, osions

vous dire non ou vous contre-dire
le jour où vous seriez au pouvoir ?

(Ndlr : Opposition qui, dans un système politique tel que celui que vous voulez mettre en place, serait muselée, comme en Tunisie, en Algérie, en Egypte, en Syrie ou en Chine..., que de très belles démocraties...)