Monsieur François Fillon,
Vous avez déclaré le 18 octobre 2012 au micro d'Europe 1, au sujet du massacre d'Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris, que :
"J’en ai assez que tous les 15 jours,
la France se découvre une nouvelle responsabilité,
une nouvelle culpabilité.
On n’a pas besoin de ça.
Bien sûr qu'on peut reconnaître.
Mais il y a aussi les crimes en Algérie
au lendemain de l’indépendance,
les massacres contre les harkis,
les archives algériennes jamais ouvertes.
Ou on met tout sur la table, ou on ne le fait pas"
Et d'ajouter :
"Que ce n'est pas au président de la République
de faire en permanence ce discours de culpabilité,
sur un pays qui en dépression, fragilisé,
divisé de façon profonde."
"Toutes les archives doivent être ouvertes,
doivent être données aux historiens.
C’est aux historiens de parler de ces sujets,
pas aux responsables politiques.
Qu'il s’occupe du présent.
C’est déjà assez difficile comme ça
pour ne pas passer l’essentiel de leur temps
à commenter l’histoire,
avec à chaque fois une arrière-pensée."
Questions :
"La vérité vous pose vraiment toujours un problème ?"
"Seuls les historiens devraient
avoir accès aux archives secrètes,
et pourquoi pas la justice ?"
"Ouvrir les archives, ok,
mais nous allons y trouver quoi ?"
"Que la France pourrait être
condamné pour crimes de guerre ?"
"Que Monsieur Jean-Marie le Pen
aurait torturé par plaisir des algériens ?"
"Que Monsieur De Gaulle serait complice ?"
"Qu'une fois de plus,
le Nazi Papon
(Préfet de Police de Paris de 1958 à 1967)
serait encore à l'origine de ce massacre ?"
"Pourquoi exigeons-nous d'autres pays
qu'ils fassent leur examen de conscience,
que nous nous refusons
systématiquement à faire ?"
"Si ce n'est pas au Président de la République
de dire la vérité,
alors à qui ?"
"Vous parlez de la France comme d'un pays
en dépression, fragilisé, divisé,
mais d'où cela vient-il ?"
"Ne sont-ce pas les discours haineux
de Monsieur Sarkozy de Nagy-Bocsa,
de Monsieur Jean-François Copé
de Madame Nadine Morano
ou encore de Monsieur Brice Hortefeux
qui seraient à l'origine de notre soi-disant dépression ?"
"Vous parlez des massacres des Harkis,
mais nous, la France,
comment les traite-t-on aujourd'hui ?"
"De Gaulle serait-il devenu Dieu ?"
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