Monsieur Martin Hirsch,
Il semblerait que vous assumiez le fait qu'un hôpital, celui de Boulogne Billancourt en l’occurrence, puisse réserver un étage entier à un émir contre monnaie sonnante et trébuchante...
Et vous justifiez cette privatisation des services publiques français par cette phrase que, personnellement, je trouve odieuse :
«J'assume ce côté ‘Robin des bois':
à un moment où nous avons besoin
de
tous les moyens pour soigner les plus modestes (...)
gagner de l'argent
sur ces patients
qui en ont les moyens,
cela ne me choque pas»
Dans le même temps, nous apprenons que le plus grand service de cancérologie infantile de Garches va fermer et, paradoxe ultime, selon l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), les malades
seront transférés dans un établissement de Boulogne-Billancourt. A moins bien-sûr, que cet hôpital ne soit pas kidnappé par un "petit prince" hystérique.
A titre perso, lorsque j'ai été hospitalisé en janvier dernier en infectiologie à Lariboisière, il a fallut que je me batte pour garder ma chambre individuelle et j'ai appris qu'il n'y en avait que 6 dans l'un des plus grands hôpitaux de Paris. 6
Questions :
"Privatiser un étage entier
alors que dans le même temps
vous fermez des services entiers,
n'y a-t-il pas quelque chose d'indécent ?"
"Que ferez-vous lorsque qu'un patient désargenté
aura besoin d'une chambre
et qu'un milliardaire du golfe voudra réserver
un étage entier,
qui sera prioritaire ?"
"Pourquoi ces gens-là utilisent-ils
les services publics français
pour se faire soigner ?"
"Ils n'ont donc pas d'hôpitaux dans leur pays ?"
"C'est quoi la prochaine étape ?
"La privatisation totale d'un hôpital
pour assouvir les délires de grandeurs
de petits princes névrosés du golfe ?"
"L'interdiction des femmes dans les hôpitaux
comme cela se passe déjà dans les pays du golfe ?"
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