Les sanctions : SA réponse...

Monsieur Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa,

Hier, vous avez animé votre premier grand meeting de campagne pour l'élection de 2012 à Toulon, le deuxième dans cette ville (Ndlr : Vous n'oublierez pas de transmettre les coûts de ce meeting au Conseil Constitutionnel, cela fait bien parti de vos frais de campagne, n'est-ce pas, vous n'oublierez pas...).

Je n'ai retenu qu'un sujet parce que ce n'est pas la première fois que vous proposez VOTRE solution. Vous avez dit au sujet de l'Europe et pour nous "sauver" de la crise vouloir :

"des sanctions plus rapides plus automatiques

et plus sévères pour ceux

qui ne respectent pas leurs engagements"

"des dispositifs de prévention

pour que les dérives que nous avons connues

ne se reproduisent plus"

"une règle d'or qui inscrira

dans son ordre juridique l'objectif

d'équilibre budgétaire."

Questions :

"Les sanctions, qui va les payer ?

Vous ?"

"Il est quand même très facile de proposer

des sanctions car, finalement,

c'est le citoyen qui va banquer ?"

"Pourquoi sanctionner les peuples

alors que ce sont les politiques

qui font toujours les mauvais choix ?"

"Europe Vs Sécurité : même combat ?

Répression, répression et encore répression ?"

"En revanche,

Rien sur les paradis fiscaux ?

Rien sur l'évasion fiscale ?

Rien sur la fraude fiscale ?

Rien sur vos dépenses dispendieuses de campagne ?"

"Votre nouveau slogan pour 2012, c'est :

"Travailler plus, beaucoup plus

pour gagner moins, beaucoup moins,

sinon vous serez responsables

de la fin de l'Europe" ?"

"La règle d'or, une obsession,

un fantasme, un phantasme ou une lubie?"

"Pourquoi ne l'avez-vous pas

proposée et appliquée dès 2007,

voir depuis 2002 ?"

"Vous n'êtes pas arrivé à imposer

VOTRE règle d'or à la France,

alors, vous allez essayer

de l'imposer à toute l'Europe ?"

"Au fait, Toulon 2,

ça nous a coûté combien ?"

"Vous savez que nous aussi

nous sommes dans en capacité de vous

sanctionner pour non respect de

vos engagements électoraux pris en 2007,

cela s'appelle le bulletin de vote...

Vous vous en souvenez ?"