Là, vous allez amèrement regretter de nous avoir pris pour des gogos à qui l'on peut promettre ce qu'ils attendent depuis toujours et les enculer en toute impunité quelques semaines après.
Vous accordez la "liberté de conscience" aux maires qui ne souhaitent pas marier deux personnes de même sexe.
Vous nous aviez promis une loi sur le mariage pour tous et nous allons arriver à une loi sur le mariage en fonction des convictions personnelles du maire...
Ce "ticket du silence" donné aux maires récalcitrants à appliquer la loi de la République n'est autre chose qu'une gifle supplémentaire adressée à la communauté homosexuelle.
Cela fait plusieurs semaines que les insultes pleuvent, que les coups pleuvent, que la vindicte d'une minorité d'arriérés religieux pleut sur nous et qu'est-ce que vous faites : vous leur donner raison.
Monsieur Hollande, j'ai voté pour vous avec espoir et conviction. Je pense que c'était la dernière fois, la prochaine fois, je vote blanc. Vous donnez l'image d'un président mou, sans conviction... Sans couille...
Questions :
"Donc, vous venez de donc légaliser
l'homophobie d'Etat ?"
"Quelle autre loi, les Maires,
représentants de l'Etat à l'échelle locale,
auront le droit de bafouer en toute impunité ?"
"Et si, dans une commune dirigée par le Front National
(leur nombre ne va pas cesser d'augmenter),
qui célébrera ces mariages
si aucun adjoint ne veut le faire ?
Le cantonnier ?"
"Avez-vous oublié que nous aussi
nous aurons notre liberté de conscience
lorsque nous nous retrouverons
dans l'isoloir lors des prochaines échéances électorales ?"
"Cela va donc être ça la politique du PS
pendant 5 ans ?
Des promesses à moitié tenue
et des lois à deux vitesses ?"
Monsieur Hollande, je vous demande instamment :
- de reprendre vos esprits,
- de ne pas répondre systématiquement par des "avantages électoralistes" à chaque fois que vos idées sont contrées par une minorité,
- de réviser les fondamentaux du socialisme,
- de bien réfléchir aux conséquences d'une politique à deux vitesses et/ou de couilles molles,
- et surtout, une chose, une seule :
"Arrêter de nous enculer,
d'autres le font déjà suffisamment comme ça
sans que personne ne dise rien."
Le mariage pour tous, vous n'avez pas le choix,
ou se sera la droite pour tous et pour longtemps
car vous aurez définitivement perdu les votes d'une communauté
qui avait placé tous ces espoirs dans votre parti
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