Ce matin, trois informations que nous pourrions aisément relier.
- La ville de Detroit vient de se déclarer en faillite à cause d'un déficit de 14 milliards d'Euros ;
- Le sauvetage raté de la banque Dexia NOUS a coûté à tous 6,6 milliards d'Euros ;
- Un petit trafiquant de drogue s'échappe de la prison de Sequedin pour prendre des vacances.
Bien-sûr, vous me direz :
"Mais que vient faire un dealer là-dedans ?"
Et bien pour moi, il n'y a qu'une question :
"Est-ce que ce dealer est vraiment plus dangereux
que les banquiers qui nous saignent pour rien ?"
En faisant ma revue de presse ce matin, je suis tombé sur ce site de photographies d'art faites à Detroit et une me semble parfaitement appropriée et résume parfaitement la situation aujourd'hui :
Bureau Bagley-Clifford de la Banque National de Détroit
Questions :
"Quand allons-nous mettre enfin
les vrais délinquants en prison ?"
La liste est pourtant simple :
- Banquiers verreux et incompétents ;
- Traders cocaïnés à donf et totalement fous ;
- Hommes et femmes politiques corrompus jusqu'à l'os ;
"Bref, tous les psychopathes de la finance !!!
C'est gens-là ne doivent plus avoir
la possibilité de NOUS nuire..."
"Quand allons-nous cesser de donner
notre argent à des banques
qui n'en on rien à foutre de nous ?"
"Quand ce système bancaire bancale cessera-t-il
d'exister une bonne fois pour toute ?"
"Detroit se meure
et Wall Street en tire des bénéfices...
Quand cela va-t-il arrêter ?"
"Dexia a été coulée par une direction autiste et irresponsable...
Mais que sont-ils devenus ?
Quelle sanction leur a été appliquée ?
Sont-ils en prison ou sur une plage aux Bahamas ?"
Je viens d'apprendre le salaire de mon PDG d'employeur, actionnaire principal de sa propre boîte... pendant qu'on trime comme des dingues en étant maintenus à un niveau sous-payé, avec des lois du travail bafouées honteusement (véridique) et, bien sûr, le regard de cocker de notre manager qui nous explique avec des trémolos dans la voix que c'est la crise...
RépondreSupprimerQuand je l'entends me dire que mon ancienneté et mes compétences -largement exploitées- ne suffisent pas (mon grade se situe bien en-dessous de mon diplôme réel et de mes fonctions), j'ai presque envie de lui donner la pièce en lui apportant un peu de chaleur humaine.
... il y a vraiment des coups de pieds au cul qui se perdent. Ah non, ça me vaudrait un licenciement pour faute grave (voire, un peu de prison pour agression physique préméditée sur l'auguste fondement d'un cadre supérieur).