Pourquoi je poste ENCORE et TOUJOURS des questions ? L'exemple vient d'en haut paraît-il. Quand je ne sais pas, je demande. Ce blog est là pour référencer les questions que je pose sur ma ville, Paris, mon Pays, la France, l'Europe dont fait partie mon pays, le Monde, notre seul à tous. Les questions pourront être gentilles, amicales, acides ou caustiques, c'est juste pour comprendre. Et bien évidemment, ces questions appellent des réponses, les vôtres Alors n'hésitez pas une seule seconde.

5 janvier 2016

Lorsque l'état d'urgence devient au mieux grotesque, au pire inique...

Hier soir, en rentrant du boulot, je passe chez Gibert Jeune à Barbès dont je suis un client fidèle (aucun commentaire sur "Jeune" ne sera admis) pour aller voir s'il n'y a pas quelques livres que je pourrais dévorer dans le métro dans les mois qui arrivent.

Je passe la porte principale et suis immédiatement arrêté par un vigile de 2 mètres, l'air pas cool et le détecteur de métaux à la main.

J'ouvre machinalement mon sac comme nous le faisons tous depuis quelques semaines. Cela ne me pose pas de problème, j'ai un livre ("Codex 632 - Le secret de Christophe Colomb" de J.R. Dos Santos... Excellent livre au passage), mon appareil photo, mon téléphone et deux trois bricoles... Je n'ai rien à cacher sauf peut-être mon éventail qui traine au fond du dit sac...

A aucun moment il ne me passe le détecteur de métaux ou fait ouvrir mon manteau...

Machinalement, je referme mon sac en pure innocence et avance d'un pas vers "LES LIIIIVRES".

Soudain, le vigile fait un pas, il mesure 2 mètres, il n'a donc aucun mal à se placer devant moi en une seule enjambé et m'empêche de passer.

Lui, agressif :
"Le livre, vous le laissez là, nous vous donnerons un numéro..."

Moi, stupéfait et  agacé en 1 seconde :
"Pardon ?!?!"

Lui :
"Vous laissez votre livre, vous le récupérerez à votre sortie..."

Moi, plus stupéfait du tout mais très très agacé : 
"Euh, c'est une blague.
C'est un livre, pas une bombe..."
(Ndlr : J'ai failli lancer un : "C'est vrai que dans certains pays, les livres sont considérés comme des armes de destruction massive", je me suis retenu... Il mesure 2 mètres, je vous rappelle...)

Je capitule et décide de repartir en lançant un lapidaire :
"Ça devient très compliqué de venir chez vous..."

Questions :
"C'est quoi la prochaine étape ?"

"La fouille totale ?
Le touché rectal ?"

"Quand nous irons acheter des chaussures,
il faudra retirer celles que nous avons aux pieds
avant de rentrer ???"

"Pourquoi ne m'a-t-il pas demander de laisser
mes stylos à l'accueil et mon carnet ?
Après tout, ils en vendent aussi, non ?"

"Lorsque nous irons nous réapprovisionner en make-up,
il faudra retirer nos faux-cils et paillettes avant
d'entrer chez Mac ou chez Make-Up Forever ?"

"Lorsqu'une femme ira acheter des serviettes hygiéniques,
il faudra qu'elle retire celle qu'elle porte ?"
(Ndlr : Désolé pour la serviette hygiénique...)

"Quand nous irons dans un magasin d'alimentation,
il faudra tout dégueuler avant de rentrer
et tout récupérer à la sortie ?"
(Ndlr : Désolé pour le vomi... En revanche, je n'écrirai rien sur le papier hygiénique...)

"Donc, tous les sacs à main devront rester à la consigne ?"

"Comment je fais alors pour payer,
mon portefeuille est dedans ???"
(Ndlr : Avis aux pickpockets : Ce n'est pas toujours vrai...)

Bref, tout ça pour dire que ce soir j'y retourne et que si je vis la même situation, je demanderai à voir le responsable du magasin afin qu'il m'explique pourquoi entrer avec un livre chez Gibert est devenu un problème.

Je pense que ce vigile (dont je tairais le niveau de français plus qu'approximatif, j'ai juste re-traduis ses propos, je ne voudrais pas m'attirer les foudres des bien-pensants bon-teint) a voulu faire du zèle, que ce zèle est parfaitement déplacé et sans intérêt et que ce soir, il va comprendre que le petit pouvoir dont il dispose aujourd'hui ne l'autorise pas à tout faire et surtout à faire n'importe quoi...

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