Pourquoi je poste ENCORE et TOUJOURS des questions ? L'exemple vient d'en haut paraît-il. Quand je ne sais pas, je demande. Ce blog est là pour référencer les questions que je pose sur ma ville, Paris, mon Pays, la France, l'Europe dont fait partie mon pays, le Monde, notre seul à tous. Les questions pourront être gentilles, amicales, acides ou caustiques, c'est juste pour comprendre. Et bien évidemment, ces questions appellent des réponses, les vôtres Alors n'hésitez pas une seule seconde.

13 août 2013

C'est moi ou les gens deviennent fous ???

Voici deux anecdotes dont je me serais bien passées.

Ces deux évènements ont eu lieu dans deux endroits totalement différents, l'un au parc "La Vallée des Singes" dans la Vienne et l'autre, dans un troquet, rue de Rochechouart ce matin.

1ère anecdote :

J'étais tranquillement en train de déambuler dans la "Vallée des Singes" à observer tous les primates en semi-liberté. J'avais vraiment l'impression d'être un gamin de 10 ans. D'ailleurs, je vous conseille d'y aller, c'est vraiment bien.

J'arrive devant un petit espace où jouaient des capucins, à 1 m 50 de moi. Je m’accroupis pour prendre quelques photos quand tout à coup, un jeune couple arrive avec leur fille dans une poussette.

La petite hurlait, elle ne criait pas, elle hurlait. Autant vous dire que tous les capucins ce sont barrés sur le champ...

La mère la regardait totalement passive et dépassée face à cette crise de nerfs. Le père, lui, totalement insensible aux cris de sa fille, avait les yeux rivés sur sa tablette. Parce que chacun sait maintenant qu'il est plus agréable de regarder quelque chose à travers une tablette qu'avec ses propres yeux...

Il (le père) décide de "poser" sa poussette juste à côté de moi, il y avait de la place partout, mais non, c'était là, c'était tellement prêt que la poussette m'a même touchée.

Les cris de la petite me vrillant les tympans, je fais le geste de me boucher une oreille, la plus proche de la chose hurlante. 

Et là, c'est le drame : Le père voit mon geste et, toujours à travers sa tablette, commence à me hurler dessus, à m'insulter de tous les noms jusqu'au moment où il balance la phrase qui tue : "J't'encule..."

Là j'esquisse un sourire qui n'a eu comme effet que d'accroître encore plus sa colère.

Sa femme s'en prends une au passage et finalement, ce sont les agents de sécurité qui sont venus le retenir car il n'était pas loin de me frapper...

Voici donc une agression dû à l'irresponsabilité de parents incapables de gérer leurs enfants et surtout, d'un père, obsédé par sa tablette à travers laquelle maintenant il regarde le monde.

2ème anecdote :

Ce matin, je décide d'aller faire un tour dans le quartier. Avant toute promenade, je vais d'abord prendre un café/croissant en lisant le Parisien dans un de mes troquets favoris, rue de Rochechouart.

A côté de moi, un monsieur d'une soixantaine d'années.

A peine arrivé, il passe un coup de fil auquel je ne fais pas attention.

A un moment, je tourne la tête pour regarder dans la rue pour voir si l'un des magasins où je vais régulièrement est ouvert. Bref, rien d'extraordinaire.

Le monsieur termine sa communication et m'alpague avec un cinglant :
"Qu'est-ce qu'il y a ?"

Surpris, je ne réponds même pas n'ayant pas compris qu'il s'adressait à moi. Mais il insiste, alors, je lui demande quel est le problème ? Sa réponse m'a laissée sans voix :

"Je téléphone à mon fils et vous m'avez regardé..."
Gloups...
Réponse :

"Euh, non, j'ai juste regardé si le magasin derrière vous était ouvert.
Je ne vous ai pas regardé vous, juste dehors."

Et il continue de s'énerver et là, je n'ai pas pu me taire et lui ai dit :

"Monsieur, au dernière nouvelle,
j'ai encore le droit de regarder où je veux.
De plus, si vous n'acceptez pas que les gens
vous regardent, disparaissez..."

Il tente un retournement pathétique de situation en me disant que je l'avais agressé le premier, je
 décide donc d'en remettre une couche avec un :
"C'est votre comportement qui
est déplacé et paranoïaque.
Je regarde où je veux,
aucune loi ne me l'interdit quand à vous,
il serait temps que les excuses arrivent, et vite..."

Les clients étaient stupéfaits par la scène.

Donc, maintenant, regarder dans la direction de gens qui téléphonent devient une source de conflit...

Questions :
"C'est moi où les gens deviennent fous ?"

"Point commun entre ces deux moments :
Une tablette et un téléphone portable.
Quand allons-nous cesser d'apporter
plus d'attention à ces objets
qu'au monde qui nous entourent ?"

3 commentaires:

  1. La névrose est très tendance... La première anecdote me fait penser à une fuite en avant de la réalité : le petit écran avec ses machins, ses bidules, ses trucs qui clignotent, pour oublier un quotidien auquel il faudrait faire face. La procrastination par déni, en quelques sortes.

    Pourtant, je suis dans le milieu informatique, mais je me méfie de la poudre aux yeux de l'aliénation marketing qui fait de l'utilitaire, un eldorado sublimé où sa propre vie banale deviendrait féérique, pourvu qu'on ne soit pas ramené trop brutalement à la réalité (sous peine d'avoir un accès d'agressivité).

    Quand la communication rencontre un crétin, ça devient fusionnel. Et ça fusionne de plus en plus sévère dans les boîtes crâniennes (et de plus en plus jeune), avec la machine économique déglinguée jusqu'au-boutiste actuelle.

    Consommons ! Gaspillons ! Régnons sur notre tas d'ordures qui brille de mille feux ! Je dépense, donc je suis ! Descartes, oui, mais pour jouer ! Penser est dépassé !

    (je me fais des idées, où je vire vieux con aigri ?)

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    1. Salut On,
      J'ai le même sentiment que toi, j'ai l'impression de devenir un vieux con aigri... Dois-je m'inquiéter ???

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  2. Hello Charles,
    Bof, au point où on en est, il est trop tard pour s'inquiéter :)

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