Pourquoi je poste ENCORE et TOUJOURS des questions ? L'exemple vient d'en haut paraît-il. Quand je ne sais pas, je demande. Ce blog est là pour référencer les questions que je pose sur ma ville, Paris, mon Pays, la France, l'Europe dont fait partie mon pays, le Monde, notre seul à tous. Les questions pourront être gentilles, amicales, acides ou caustiques, c'est juste pour comprendre. Et bien évidemment, ces questions appellent des réponses, les vôtres Alors n'hésitez pas une seule seconde.

9 janvier 2015

"J'étais CHARLIE HEBDO bien avant ces assassinats" par Charles Delincourt

Un très bon texte de Charles Derlincourt qui résume parfaitement la position très étrange de certains bien-pensants à géométrie variable.


"J'étais CHARLIE HEBDO bien avant ces assassinats.

Voilà ce que j'ai vu, pour mémoire : 

Charlie Hebdo a été poursuivi par la Grande Mosquée de Paris, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la ligue islamique mondiale pour la publication de deux des caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten ainsi que la une dessinée par Cabu représentant « Mahomet débordé par les intégristes » déclarant que « c'est dur d'être aimé par des cons » (Le Monde du 08/02/07).

Le 19 septembre 2012, une vive polémique naît à la suite de la publication de nouvelles caricatures du prophète Mahomet avec de nombreuses condamnations tant de la part de certains dirigeants politiques que d'instances religieuses tels que le Conseil français du culte musulman (CFCM) ou encore le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Aujourd'hui, les mêmes jouent les pleureuses, et affirment leur attachement à la laïcité. Qui croire? Ceux qui veulent des condamnations pour blasphème, ou ceux qui veulent se désolidariser des assassins?

Je ne parle pas de l'incendie complet au cocktail molotov... Ce serait naturellement relier deux faits dont les preuves de causalité n'ont pas été établies.


Parce-que quand on va au tribunal au nom d'une communauté religieuse pour plaider le blasphème, on encourage de facto les croyants à ignorer, voire mépriser la loi.

Or, cette loi sur la liberté de conscience et la laïcité est centrale dans l'art de vivre ensemble.


Le CFCM, le recteur de la mosquée de Paris, et les autres porte-paroles de communautés religieuses ne devraient avoir que ce discours à la bouche.


Je leur récuse le droit d'avoir un discours alternatif, tantôt intolérant envers la liberté d'expression, tantôt désolé d'un acte commis au nom de leur intolérance.

Charles Derlincourt - 8 janvier 2015"

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