Pourquoi je poste ENCORE et TOUJOURS des questions ? L'exemple vient d'en haut paraît-il. Quand je ne sais pas, je demande. Ce blog est là pour référencer les questions que je pose sur ma ville, Paris, mon Pays, la France, l'Europe dont fait partie mon pays, le Monde, notre seul à tous. Les questions pourront être gentilles, amicales, acides ou caustiques, c'est juste pour comprendre. Et bien évidemment, ces questions appellent des réponses, les vôtres Alors n'hésitez pas une seule seconde.

9 octobre 2015

Votons la déchéance nationale de Marine Le Pen

Voici un texte parfait de Laurent Sagalovitsch relayé par Luttons contre le FN suite à la diarrhée verbale de Marion Anne Perrine Le Pen au parlement européen le 7 octobre dernier.

"FRONT NATIONAL - Votons la déchéance nationale de Marine Le Pen

Et soudain la Bretonne de souche montra son vrai visage.

Elle avait attendu ce moment depuis si longtemps.
Se retrouver face à ce qu’elle devait détester le plus au monde, les deux visages d’une Europe tolérante, ouverte et unie, au sein d’un hémicycle rempli, parmi la foule des grands soirs, au beau milieu d’une séquence historique.

Elle allait leur en parler du pays.

Alors d’un seul bond elle s’est levée, se sentant portée par le vent de l’Histoire, grisée par l’afflux de ces migrants qui enfin permettaient à ses prédictions funestes de se réaliser, le déferlement de populations étrangères s’en venant conquérir les terres saintes de l’Europe sonnant le tocsin du Grand Remplacement si cher à ses yeux.

C’était son heure, son moment où enfin elle pouvait être elle-même, sans chercher cette fois à minauder ou à rassurer, sans jouer sur les mots, sans prendre de gants pour asséner ses quatre vérités.

Être enfin ce qu’elle n’avait jamais cessé d’être : la fille de son père, la tante de sa nièce, la grande gueule du renouveau national, la dame-sans gêne et sans complexe d’un parti prétendument aux portes du pouvoir, une ogresse prête à dévorer tout cru les petits enfants de la République.

Elle n’a pas parlé, elle a vomi.
Vomi sa haine de l’autre, vomi sa haine de la démocratie, vomi sa haine de la France en la personne de son président dont elle ne reconnaissait pas la qualité, vomi l’humanisme convoqué en ces lieux, vomi sa vulgarité crasseuse, vomi son poujadisme de bazar, vomi à la face de l’Europe et du monde son dégoût viscéral, atavique, indéfectible, venant du cœur de ses viscères, du vivre ensemble, de la nécessaire solidarité face à l’adversité, du partage des responsabilités.

De bout en bout de son intervention, elle se montra sous son jour le plus cru et le plus vrai : le visage ordurier et grossier de la haine ordinaire, le visage fielleux de l’intolérance, de la violence verbale se permettant des outrances langagières entendues d’habitude au sein d’assemblées acquises à la gloire de son Chef, foulant dans le même élan plein de dédain deux chefs d’État démocratiquement élus.

Le tout sous le regard atterré d’une chancelière se demandant quel pitre était-ce donc là, se demandant si l’interprète chargé de traduire ses propos n’avait pas abusé de vin d’Alsace, hésitant entre la pitié de voir une personne intellectuellement instable bavasser des propos incohérents et l’envie féroce de se lever pour la harponner par les deux oreilles, la traîner à travers l’hémicycle afin de la confier au bon soin d’un établissement psychiatrique.

Et un Président de la République enfin à la hauteur de sa fonction qui sut, fort d’une colère souveraine, la moucheter avec des propos si cinglants que l’autre, déconfite, désarçonnée, morveuse, en fut réduite à marmonner dans son coin comme ces élèves réprimandés par leurs professeurs au beau milieu d’une salle de classe qui, ne sachant quelle attitude adopter, vaguement honteux d’être repris de la sorte, bougonnent dans leur barbe d’infantiles promesses de vengeance.

Jamais autant que ce jour-là on eût aussi honte d’appartenir au même pays que le sien.

Jamais on n’éprouva un tel désir de ne plus jamais l’entendre pérorer.

Jamais on eût autant envie de la voir d’une manière ou d’une autre cesser de se réclamer du peuple français.

Jamais on eût autant envie de la savoir tout sauf française."

Et pour ce souvenir de ce qu'elle est :


Et bien sûr, la très brillante réponse de François Hollande qui lui infligera un K.O. moral, idéologique, politique, intellectuel et humaniste qu'elle a mérité, très largement (et je ne parle pas là de ses hanches qui s'élargissent un peu plus à chaque vomissure...)


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